05/07/2022
Vernissage de Catherine Monnoyeur le 4 août 2022
"L’art , c’est la rencontre…."
Vous pourrez retrouver les œuvres de Catherine Monnoyeur exposées cet été à l'agence Barnes de Saint Jean de Luz au 23 Boulevard Victor Hugo. Le vernissage aura lieu le jeudi 4 août 2022 à partir de 18 heures à notre agence de Saint Jean de Luz.
Hizelaya est née à Roubaix en 1956. Son père, Philippe Derville, est artiste peintre, (lepeintrederville.com). Elle étudie la peinture et le dessin aux beaux-arts de Roubaix. Ses études terminées, elle part pour Paris. Là, elle se lance alors dans la vie professionnelle et choisit la communication et la création publicitaire, un domaine où elle va évoluer pendant dix ans.
Depuis de nombreuses années, Hizelaya était tombée sous le charme de la Côte basque. En 2000, elle y plante sa boîte de couleurs et trouve son « écriture » dans ce paysage magnifique. C’est un ami, le peintre, Philippe Real del Sarte, qui l’incite à aller de l’avant. En 2004, ils exposent ensemble dans ce lieu mythique qu’est la Maison de l’Infante à Saint-Jean-de-Luz.
Désormais elle se partage entre son atelier parisien (près de l’Arc de Triomphe) et son atelier au pied de la Rhune. Son thème favori, c’est le rejon (corrida à cheval). A l’origine de ce travail, un choc émotionnel lors d’une corrida aux arènes de Bayonne, le 5 Août 2006. Ce combat face au taureau symbolise pour Hizelaya son combat victorieux pour la vie face à la maladie.
"J’ai beaucoup lu, je me suis documentée, j’ai dessiné mille fois toutes les postures du cheval en travaillant au Louvre sur les tableaux de Géricault. Je ne peins ce que mes yeux voient, je peins mes émotions. Mes mains prennent le pouvoir, bataillent avec mes couteaux, mes pigments, du sable,….je ne deviens plus qu’un automate qui livre sur la toile son subconscient. Je me concentre sur la tension, le mouvement et la vitalité".
En 2014, c'est le fruit d'une rencontre avec Gonzalo Belmonte, professeur aux Beaux Arts qui me donna envie de m'inscrire pour trois années d'études :
2014-2015 : Première année. J’y vais à reculons. J’ai beaucoup à perdre. Je prends conscience de mes blocages. J’apprécie de peindre avec d’autres et nous nous coachons les uns les autres. C’est très enrichissant et cela va changer ma vision de l’art.
2015–2016 : Une année charnière. Je parle beaucoup avec Gonzalo Belmonte et je lis " Libérez votre créativité" de Julia Cameron et commence à écrire tous les matins. J’ai cerné mon sujet. Je veux parler de ma vie de femme et à travers moi de toutes les femmes, l’âge, égalité hommes-femmes, le couple. C’est encore vague. Mais j’avance vers une œuvre autobiographique. Je travaille beaucoup. J’expérimente le vidéoprojecteur qui me donne confiance. Je me lance dans une série abstraite LES ÉLÉMENTS, inspirée par les paysages basques.
2016–2017 : Je crée un série de 30 monotypes (estampes) à l’huile sur papier 50/60, en une semaine. Je trouve ça magnifique, je n’ai pas touché le papier, c’est facile. Mes femmes, les paysages, tout s'amalgame super bien. Sans intentions particulières, j’ajoute et colle des grilles pains, presse-purées et aspirateurs, des fauteuils et des canapés vides. Un vrai catalogue du BHV...
Des nouveaux supports : Je me lance sur d'autres supports qui transforment ma création: je travaille avec du plexiglas, des sacs poubelle, plaque de four de recup... je fais des trous dans mes toiles, je peins sur des drap brodés de brocante, tout y passe ! Je peins maintenant sans juger mon travail, je me sens libérée dans mon processus créatif, autonome.
2017-2018 : Année stratégique. Ces trois années aux Ateliers des Beaux Arts de la ville de Paris ont changé mon concept de l’Art. L’art peut être pensé comme le lieu de l’espace de la rencontre possible, indirecte, médiatisée avec soi, avec l’autre, avec l’inconnu en soi, l’inconnu en l’autre. Dans toute expérience artistique à plusieurs, un geste, un mouvement, une trace de pinceau, une parole adressée … en entraîne une autre. Toute intervention mise au service d’une idée, d’une émotion, génère d’autres idées, d’autres sensations. La création d’une image crée de nouvelles images et engendre un processus. Il s’agit d’un engagement psychocorporel et pas seulement de la pensée.
C’est cette nécessité de créer ensemble qui a déclenché la création de notre collectif des TATATAGUEUSES.
De retour d’un voyage à Berlin avec ma classe des Beaux-arts où nous avons apprécié le street art omniprésent nous avons décidé de créer notre première œuvre de street art (sans autorisation) autour de la disparition de Simone Weill. C’est le début d’une aventure que je veux continuer à vivre dans d’autres spots que Paris, la Chine est mon prochain terrain de jeu.
L’art , c’est la rencontre….
Oeuvre présentée en illustration :
« Envergure », oeuvre collective Hizelaya/Hubert de Wattrigant, peinture sur toile / encre noire sur plexiglas.100/100.